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Drone de moins de 250 g : ce que vous devez vraiment savoir avant de voler

drone 250Gr

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On l’entend souvent : “Un drone de moins de 250 g, tu peux voler où tu veux !”

Eh bien non. Même léger, même petit, un drone reste un aéronef soumis à des règles précises. Et avec la montée en puissance des modèles comme le DJI Mini 5 Pro, beaucoup oublient que ces appareils restent de véritables outils de captation. Voici donc ce qu’il faut savoir avant de décoller.

Poids léger, mais responsabilités bien réelles

Le poids joue effectivement un rôle : en dessous de 250 g, le drone appartient à la catégorie ouverte A1, plus permissive.

Mais dès qu’il embarque une caméra, il n’est plus un simple jouet : il devient un système de prise de vue aérienne soumis à la réglementation européenne (EASA) et à la DGAC en France.

Cela signifie qu’un DJI Mini 5 PRO, même ultraléger, doit être enregistré sur AlphaTango s’il filme, et que son pilote doit respecter les règles de vol, de hauteur, et de protection de la vie privée.

Un petit drone reste un vrai outil professionnel — et donc une vraie responsabilité.

Survol des personnes : attention aux idées reçues

Même sous 250 g, il est interdit de survoler une foule.

Les vols à proximité de personnes doivent rester brefs et sûrs. Si votre drone passe au-dessus d’une rue animée, d’un marché ou d’un concert, vous êtes en infraction.

Les risques ? Blessures, atteinte à la vie privée, ou même perte de contrôle.

En pratique, tout repose sur le bon sens du télépilote :

préparez votre vol, vérifiez la météo, les zones interdites (via Géoportail – carte drones loisirs) et gardez toujours votre appareil en vue directe.

Enregistrement et déclaration : des démarches simples mais obligatoires

Dès qu’un drone filme, il doit être enregistré sur AlphaTango, la plateforme officielle de la DGAC.

Cela permet d’obtenir un numéro d’exploitant UAS à coller sur le drone.

Dans certains cas (zone sensible, tournage en ville, etc.), il faudra aussi déclarer votre vol jusqu’à 5 jours ouvrés à l’avance.

À retenir :

  • Hauteur maximale : 120 mètres.
  • Vols interdits près des aéroports, hôpitaux, zones militaires ou centrales.
  • Respect strict de la vie privée et des données filmées.

Ces obligations ne sont pas là pour vous freiner, mais pour garantir la sécurité de tous et éviter tout souci légal.

Drone “jouet” vs DJI Mini 5 Pro : ne pas confondre

Un petit drone sans caméra, vendu 100 €, est considéré comme un drone jouet.

Le DJI Mini 5 pro, lui, n’a rien d’un jouet : caméra 4K HDR, GPS précis, stabilisation 3 axes, capteurs d’évitement… bref, un concentré de technologie.

Mais qui dit performance, dit responsabilité :

Voler avec un drone de chez dji par exemple, c’est manipuler un outil de captation professionnel.

C’est pourquoi la formation A1/A3 gratuite sur AlphaTango reste fortement conseillée pour tout utilisateur, même loisir.

En résumé : un mini drone n’est pas un passe-droit

Un drone de moins de 250 g ne vous libère pas des règles.

Avant chaque vol :

  • Vérifiez la zone autorisée et la météo.
  • Ne survolez jamais de personnes ou de zones urbaines denses.
  • Enregistrez votre drone si vous filmez.
  • Gardez une attitude responsable et professionnelle.
  • Le DJI Mini 5 et ses concurrents ouvrent la porte à une création libre et accessible, mais la liberté de voler passe avant tout par la connaissance et le respect des règles.

En conclusion

Les drones de moins de 250 g sont une révolution : puissants, compacts, et capables de produire des images impressionnantes.

Mais ils demandent autant de rigueur qu’un drone professionnel.

Avant de décoller, formez-vous, préparez votre vol, et volez toujours en sécurité.

Un drone léger, c’est la liberté — à condition de savoir la maîtriser.